Voyages ornithologie

Au Printemps nous proposons des séjours  ornithologie en collaboration avec Silk road birding.

https://silkroadbirding.com/

Les espèces de steppes et de montagnes sont les stars de ces séjours.

KAZAKHSTAN- KYRGYZSTAN – ENTRE STEPPES ET MONTS CELESTES – VOYAGES SUR MESURE

Avril-Mai-Juin chaque année

Notre itinérance nous mènera des montagnes des Tien shan au delta de l’ Ili a travers les steppes et les déserts. Quelques jours dans une des plus grande zones humide d’ Asie centrale dans les environs d’ Astana ainsi que dans les montagnes de l’ Altaï, complèteront notre voyage. 

Possibilité d’ ajouter ou enlever des régions au programme. Les espèces phares du voyage comprennent le Syrrhaptes paradoxal, Alouette nègre, Busard pale, Vanneau sociable, Petit-duc de Bruce, Moineau des saxaouls, Bruant de Stewart, Tétraogalles de l’Himalaya et des centaines d’autres espèces…

Informations et liste d’espèces disponible sur demande via le formulaire en bas de page.

PROGRAMME PREVISIONNELKAZAKHSTAN

Jours 1-2-3

Les steppes de Korgalzhyn. La première partie du voyage se concentre sur la région de Korgalzhyn où les steppes herbeuses sont ponctuées de nombreux lacs peu profonds. C’est un paysage fascinant qui abrite de nombreuses espèces désirables, telles que le vanneau sociable (l’unique!), le flamant rose, l’alouette noire, l’alouette leucoptère, la glaréole à ailes noires, le goéland Ichtyaète, le goéland pontique, la sterne caspienne, la grue demoiselle, l’aigle des steppes, le faucon kobez et le busard pâle. Nous prendrons un vol pour Almaty en après-midi du troisième jour.

Jours 4-5

Les steppes désertiques de Kanshengel. En quittant Almaty, nous passons un système de lacs et de canaux qui abrite des colonies de pélicans (frisé et blanc), un grand nombre d’oiseaux aquatiques et de limicoles (surtout pendant la migration) ainsi qu’un petit étang où nichent des érismatures à tête blanche. Le désert lui-même supporte des espèces fascinantes telles que l’outarde de MacQueen et le pluvier asiatique, de nombreuses espèces d’alouettes (calandre et monticole parmi elles), le ganga unibande et le syrrhapte paradoxal. Les passereaux migrateurs s’arrêtent aux rares arbres de la région et nous espérerons voir le roselin du Lichtenstein et l’aigle impérial.

Jour 6

Le delta de la rivière Ili et les déserts environnants. En traversant le désert du Taukum, nous rechercherons des espèces telles que la fauvette naine, la pie-grièche des steppes, l’hypolaïs Rama et l’agrobate roux. La principale raison de visiter le delta de la rivière Ili est les espèces uniques qui l’habitent. Nos principaux objectifs sont le pigeon d’Eversmann, le moineau des saxaouls, le pic à ailes blanches, la mésange du Turkestan, l’épervier shikra et plus encore. Les outardes canepetières sont une possibilité et nous devrions voir le petit-duc de Bruce à la tombée de la nuit.

** Le désert du Pander.

Nous proposons une extension au circuit principal de 1 jour / 1 nuit qui nous permet de nous enfoncer beaucoup plus loin dans le delta de l’Ili. La principale raison de le faire est le célèbre podoce de Pander; nous camperons une nuit dans le désert pour l’y chercher. Nous profiterons également de cette occasion pour entrer directement dans les zones humides du delta en y espérant le cormorant pygmée, le héron pourpré, une autre chance pour l’érismature à tête blanche, la locustelle luscinioïde, les rousserolles isabelle et turdoïde, le pygargue à queue blanche, etc.

Jours 7-8-9

Plaines de SOgety and plateau de la rivière Charyn. Le 7ème jour est un long transfert du delta de l’Ili vers le sud-est du Kazakhstan. Pour les deux jours suivants, selon la météo, nous visiterons des déserts et canyons rocheux (le célèbre canyon de Charyn se trouve ici) et des pâturages verts en altitude. Le premier milieu abrite l’aigle des steppes, le faucon crécerellette, le traquet du désert, le bruant à cou gris, le bruant à longue queue et surtout le bruant de Stewart, avec une chance supplémentaire de rencontrer de très près le syrrhaptes de Pallas. Les pâturages plus élevés abritent le vautour de l’Himalaya, le bruant à calotte blanche, le pipit de Richard et souvent la grue demoiselle.

Jours 10-11-12

Grand lac d’Almaty. Nous échappons enfin à la chaleur pour explorer les montagnes au sud d’Almaty. La majeure partie doit se faire à pied, avec une variété de randonnées adaptées aux différentes capacités physiques. Nous ciblons des espèces de haute altitude telles que le tétraogalle de l’Himalaya, l’accenteur brun et de l’Himalaya, le rougequeue de Güldenstädt et le roselin de Hodgson, le tout sous les cris des craves à bec rouge et chocard à bec jaune. Des balades à moyenne altitude devraient ensuite nous permettre d’apercevoir le roselin à dos rouge, l’orite de Sophie (lorsqu’elle daigne se montrer!), la caliope de l’Himalaya, le rougequeue d’Eversmann et à tête bleue, les pouillots grisoélo, de Hume et verdâtre, la mésange Songar, le serin à front d’or et le fameux bec d’ibis tibetain. Le gypaète barbu est également une possibilité.

Jour 13

Autour d’Almaty. Lors de cette dernière journée, nous nous assurerons de voir toutes les espèces de montagne que nous avions prévues avant de nous rendre dans d’autres sites d’observation autour d’Almaty. En quittant la montagne, une autre courte promenade offre une vue magnifique et rapprochée du cincle de Pallas, de l’aranga siffleur et de la bergeronnette grise. Ensuite, nous visitons un autre parc national à la recherche du bruant à longue queue et, avec un peu de chance, du circaète Jean-Leblanc. Sur le chemin du retour, une zone résidentielle devrait abriter une pie-grièche Schach. Nous terminerons la journée à un étang local pour la rousserolle stentor avant de prendre notre dernier repas en commun.

Jour 14

Départ. La plupart des vols à destination de l’Europe et de l’Amérique du Nord partent de l’aéroport d’Almaty tôt le matin.


PROGRAMME PREVISIONNEL – KYRGYZSTAN

Jours 1-2-3

Canyons et forêts secrètes. Notre voyage commence à Osh dans la grande vallée de la Ferghana, d’où nous explorerons les canyons, rivières et forêts rarement visités du sud du Kirghizistan. La région est aussi belle que pleine d’oiseaux. Attendez-vous à l’iranie à gorge blanche, à la fauvette orphéane, au traquet variable, au rougequeue à calotte blanche, au roselin de Blyth, au bruant de Stewart, au loriot indien, à la fauvette de Hume, au monticole bleu et à de nombreux vautours (fauve, percnoptère d’Égypte et moine). Pie-grièche Schach possible. Nous devrions aussi avoir notre première mésange à nuque rousse et nous aurons des chances de roselin du Lichtenstein.

Jours 4-5

Forêt de noyers d’Arslanbob. Nous nous dirigeons ensuite vers la plus grande forêt de noyers du monde autour d’Arslanbob. Il s’agit d’une magnifique région de forêts reliques, de sommets enneigés et de villages traditionnels ; nous pouvons nous y attendre à la meilleure nourriture du voyage. Côté oiseaux, la forêt devrait nous permettre d’apercevoir des pics à ailes blanches, des mésanges du Turkestan, des mésanges azuré (sous-espèce flavipectus à poitrine jaune), des grimpereaux de l’Himalaya, des énicures nain et, avec un peu de chance, la sous-espèce tianshanicus du pigeon colombin. La sous-espèce harmsi de la chouette hulotte niche dans les vieux noyers, mais demande une bonne dose de chance pour être observée. Par la suite, au fur et à mesure que nous gagnerons de l’altitude, le paysage et la faune transiteront vers les forêts de genévriers avec le rougequeue à tête bleue, le pouillot griséole et le gros-bec à ailes blanches.

Jour 6

Les forêts et les falaises ripariennes de la rivière Naryn Nous avons un long trajet pour arriver à Kazarman aujourd’hui. En chemin, nous avons notre dernière chance pour les espèces forestières que nous aurions pu manquer. Nous prendrons le col avec notre première chance de niverolle alpine. Notre cible principale dans la région sont les forêts ripariennes de la rivière Naryn qui hébergent la rémiz couronnée, la rousserole isabelle, le gorgebleue à miroir, le roselin cramoisi et plus encore. Les falaises imposantes de la région abritent également la sittelle des rochers de l’Est, le moineau soulcie et jusqu’à cinq espèces de vautours (le percnoptère d’Égypte et le gypaète étant les plus difficiles à repérer).

Jours 7-8

Lac Chatyr-Kul. Nous avons deux jours pour explorer le lac de haute altitude de Chatyr-Kul (3530 m), qui devrait être un point fort de ce voyage. Ce lac n’est pratiquement jamais visité et s’y rendre demande du temps (et de la bureaucratie), mais il en vaut la peine. Il abrite la dernière colonie d’oies à tête barrée du Kirghizistan et la végétation alpine qui entoure le lac est utilisée par les pluviers Mongols et les alouettes hausse-col pour se reproduire. C’est également un paradis pour les oiseaux aquatiques et, pendant la migration, pour les limicoles. Attendez-vous à un grand nombre d’oiseaux et, avec un peu de chance, un faucon de Barbarie ou même un faucon sacre pourrait nous survoler. En raison de l’altitude, nous ne logerons pas au bord du lac, mais au caravansérail historique de Tash-Rabat, dans une vallée voisine. Le rougequeue de Güldenstadt, le roselin de Hogson, l’accenteur de l’Himalaya et la niverolle alpine se reproduisent dans la région, de même que le grand roselin… rarement vu, mais un régal pour les ornithologues chanceux !

Jours 9-10

Les badlands du lac Issyk-Kul. Après Chatyr-Kul, nous descendons vers le lac Issyk-Kul (le mot ‘’mer’’ semble plus approprié), où nous passerons deux jours d’observation à la recherche du ganga unibande, du syrrhapte paradoxal, du bruant à cou gris, de la perdrix choukar, du roselin de Mongolie, de l’hirondelle pâle, de l’hypolaïs Rama, du rougequeue noir (la sous-espèce phoenicuroides ) et plus encore. C’est aussi notre première chance pour le célèbre bec d’ibis tibétain, ainsi que le cincle plongeur et de Pallas.

Jours 11-12-13

Montagnes et vallées du Kirghizistan oriental. Cette dernière partie du voyage est centrée autour de la ville de Karakol, un ancien poste-frontière impérial russe situé près de la rive orientale d’Issyk-Kul et niché aux pieds des montagnes du Tian-Shan. Nous visiterons différentes altitudes et vallées tout en donnant la priorité à la haute montagne. Nous devrions y voir le tétraogalle de l’Himalaya (c’est une espèce très chassée et les observations rapprochées sont rares), les accenteurs de l’Himalaya, brun et à gorge noire, le pigeon des rochers, le roselin de Hodgson (nous ferons de notre mieux pour trouver le roselin de Brandt, beaucoup plus difficile), les rougequeues de Güldenstädt, d’Eversmann, à tête bleue et noir, la calliope de l’Himalaya , les pouillots griséole, de Hume et verdâtre ainsi que les magnifiques orite de Sophie et roselin à dos rouge. Des aigles royaux et des griffons de l’Himalaya devraient voler au-dessus de nos têtes, tandis que bruant à calotte blanche, casse-noix moucheté et mésange Songar (sous-espèces de la mésange boréale) nous attendrons à une altitude plus basse. Nous explorerons également les rives du lac Issyk-Kul lui-même pour le pluvier à collier interrompu, l’avocette élégante, le vanneau huppé, la bergeronnette citrine et la locustelle de Pallas. Le harle huppé se reproduit ici en très petit nombre.

Sur le chemin du retour vers Bichkek, nous prendrons le temps de visiter un site historique de pétroglyphes près de Cholpon -Ata.

Jour 14

Autour de Bichkek. Pour ce dernier jour, nous explorerons les steppes cultivées du Kirghizistan. Elles abritent des espèces d’oiseaux totalement différentes telles que l’alouette calandre, l’épervier shikra, l’ibis falcinelle, le monticole de roche, la buse féroce, le faisan de Colchide (sous-espècemongolicus ), le moineau espagnol, la pie-grièche à poitrine rose et autres. Ce paysage est habité par des outardes canepetières et nous serons à l’écoute de leurs cris le soir venu. Différents bassins d’irrigation peuvent également accueillir des sternes pierregarin et naine, des guifettes noires, des échasses blanches, des glaréoles à collier (pas tous les ans), des bécassines des marais, etc.

Jour 15

Départ. La plupart des vols partent très tôt le matin, mais ceux qui prennent des vols plus tardifs devraient avoir le temps de faire un petit détour sur la route de l’aéroport de Manas, car les étangs situés à proximité peuvent réserver de belles surprises.

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